J'attends le levé de rideau,

Que tout redevienne beau.

J'attends que la lumière s'allume

Pour enfin sortir de ce noir

Qui me consume.

J'attends de jeter la masque

Pour arrêter toutes ces frasques.

En résumé,

 j'attends Que la vie m'appelle

Pour enfin déployer mes ailes.

Mais ce rideau

 devant moi,

 Présent depuis des mois,

 Se lèvera-t-il un jour ?

 On finit par s'habituer A cette obscurité,

 Et aucune prière

Ne me conduit sur le chemin De la lumière.

 Alors j'attends...

Presque infiniment !

Triste vie tristana

Tout est si pourri

Sans vie

Ton coeur est partit

Personne ne t'a retenue

De toute facon qui t'a vue?

 Personne n'était vraiment présent de ton vivant

Ils ne se sont pas apperçus

Qu'ils ne te voient plus

Ils ne te regrettent même pas...

 Triste vie Tristana..

Rien ne sert de sourire à la vie

Je te l'ai déjà dit

Tu as quand même fini par te lasser

et tu t'es suicidée

C'est pour ça qu'ils t'ont oubliés

Ca les a trop dérangés

Mais maintenant tu le sais

Tout est arrangé

Depuis que tu es partis

Triste vie Tristana

Ton coeur a si froid

Viens dans mes bras

Cela t'apaisera

Tu es partie

Mais tu n'as pas vraiment fuit

Tu étais prête à tout

Je t'ai appelée

Tu m'as rattrapée

Je t'ai enlacée

quand tu es passée

De leurs mémoires

tu es déjà effacée

Alors pourquoi regrêter de t'être suicidée?

Je ne veux pas te libérer

Tu ne dois pas y retourner

 Je te garderai A jamais....

 Maintenant je le sais

 Jamais ton coeur ne s'apaisera Tu verras...

 Et de toi

il ne restera plus que des cris

Dans la nuit

 Ainsi finit ta vie ma chérie...

Je suis une âme errante,

je suis une âme en peine,

 Je suis une âme sans haine,

 Je suis une âme criante,

 Remplie de tristesse,

Remplie de désespoir,

Sans plus aucun espoir,

 Et remplie de détresse,

 Si telle est ma destinée,

Je ne peux m'y opposer,

Je ne peux pas refuser,

 Je peux juste accepter,

Même si mon coeur,

 Est fortement blessé,

Je marche tête baissée,

 Et sans aucune lueur,

 Je distingue les couleurs,

 Le jour vient de se lever,

Toute la nuit j'ai erré,

Avec une très forte douleur,

Tout d'abord dans le coeur,

 Puis partout ailleurs,

 Je rentre dans les moeurs,

 En silence je me meurs,

 Pour ne plus souffrir,

 Pour rire et sourire,

 Et pour écrire,

Ce que j'ai à dire.