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11/04/2005 21:52
Pourquoi tant de souffrance
Dans un monde si petit
J’attends patiemment ma délivrance
Ce ne sera plus long, je me noie dans les cris.
Un enfant me regarde béatement
Pendant que, insatisfaite, je me trahis,
Son regard innocent est si gênant,
Quand il dévisage mon corps meurtri.
Va-t-en, suis-je obligée de lui ordonner.
Je resterai, m’a-t-il répondu.
Sur son visage d’ange, une expression si déterminée,
Quand il voit dans mes yeux, mon âme a nu.
Je regarde mes mains.
Elles sont pâles, mortes.
Je vois sur l’enfant le sourire du Bien
Et je lui dis : il est temps que tu m’emportes.
Délicatement, il me prend dans ses bras roses et frais,
Dévoilant ses ailes immaculées.
Sur son doux visage, il n’a de malheur aucun trait
Dans son esprit, aucune noire idée.
Je me calme et le remercie
Il ne dit pas un mot, se contente de sourire,
Nous nous élevons, je suis ébahie
Il me dit : en partant d’ici, tu évite le pire.
Je lui demande ce qu’est le pire
Il me dit : ce n’est pas mourir
C’est simplement ne rien être.
Et moi, dans ses bras, j’ai maintenant une raison d’être.
Oui, à présent, je peux le dire, je suis.
J’ai quitté ce monde qui ne m’appartenait pas
Et je me rend compte que je suis plus vivante ici,
J’ai seulement laissé une enveloppe que je n’aimais pas.
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Commentaire de BigBangZied (11/04/2005 22:18) :
chacun é com il é é kil soi fier de fer de son mieu avc ski la u mé lanj
lui il reviendra pour partagé son innocence
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